Madame de Lafayette et la nouvelle “Notre Princesse de Montpensier”


Madame de Lafayette et la nouvelle “Notre Princesse de Montpensier”

Le roman et la nouvelle au XVIIe siecle : entre critiques et succes

Le roman et la nouvelle ne sont nullement des genres juges nobles au XVIIe siecle. Alors que la litterature doit se plier a toutes les regles classiques definies par l’Academie francaise, creee sous l’impulsion du cardinal de Richelieu, roman et nouvelle permettent environ liberte aux auteurs et environ fantaisie aux lecteurs. Mes definitions des deux termes restent tres floues. On peut toutefois noter certains differences :

  • Notre nouvelle est souvent plus courte.
  • Notre nouvelle s’interesse a des themes plus contemporains.
  • La nouvelle reste plus vraisemblable.

Roman et nouvelle ont egalement quantite de points communs :

  • Au c?ur de l’intrigue, on trouve souvent une affaire d’amour.
  • Nouvelle et roman subissent les foudres d’une critique. On estime qu’ils peuvent corrompre des m?urs.
  • J’ai lecture des nouvelles et romans est associee a un passe-temps feminin.
  • Au debut du XVIe siecle, l’ecriture de romans et de nouvelles est comparee a une occupation frivole et legere.

La Princesse de Cleves est Actuellement considere tel le premier roman historique et psychologique francais. A l’epoque de sa sortie au XVIIe siecle, il est associe a une nouvelle.

Le roman et la nouvelle connaissent encore en plus de succes lors du siecle. Si Notre commode de l’ecriture romanesque est encore trop souvent anonyme, elle se developpe De surcroit en plus. Parmi des auteurs, on trouve beaucoup de jeunes filles. Il existe egalement beaucoup de lectrices. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles le genre romanesque reste severement juge.

Le mouvement precieux et le succes du genre romanesque

Si les femmes s’affirment, tant en dames de lettres qu’en tant que lectrices, c’est parce que le mouvement precieux se developpe. Ce dernier place les femmes au c?ur des recits et se concentre sur sa place dans la societe. Mes precieux entendent non juste developper une langue plus pure et distinguee, mais egalement atteindre une forme d’ideal, tant au niveau de la forme que au niveau des relations decrites. Mes heros precieux seront en quete d’absolu. L’amour precieux reste une passion ideale, qui lie deux esprits vifs. Les heros precieux paraissent parfaits, tant au niveau physique que au niveau moral.

C’est dans les salons litteraires que l’on discute le environ litterature. Ces salons, qui fleurissent un tantinet partout au XVIIe siecle, seront souvent tenus par des femmes, tel Madame de Rambouillet. Ils permettent d’echanger dans des questions de morale, de culture, de sciences. Ces salons marquent beaucoup notre vie mondaine. L’une des revues nos plus en vogue a votre epoque reste Le Mercure galant. Elle est a l’origine en publication beaucoup de nouvelles a succes du XVIIe siecle. Nouvelle et roman se developpent De surcroit qui plus est, sous Plusieurs formes (histoires tragiques, roman comique, roman baroque, etc.). Les livres devenant moins chers, de plus outre lecteurs peuvent s’en procurer. L’essor des salons permet une diffusion plus intuitive des ?uvres romanesques.

Madame de Lafayette reste une des grandes femmes de lettres du XVIIe siecle, ainsi, l’un des plus grands auteurs francais. Sa production litteraire, restreinte, brille avec sa reflexion et le exigence. Le plus celebre roman, La Princesse de Cleves, reste considere comme un grand roman historique et psychologique. Notre nouvelle “Notre Princesse de Montpensier” a ete publiee avant, en 1662, de facon anonyme. A son epoque deja, la reception de l’ensemble de ses ecrits reste fort positive. Elle s’inspire souvent de realises historiques. Dans “J’ai Princesse de Montpensier”, elle utilise les guerres de religion du XVIe siecle tel arriere-plan. Guerre et passion amoureuse paraissent intrinsequement liees, provoquant de violents degats. Elle met Du Reste en scene de nombreux personnages historiques. Seul le comte de Chabannes n’est jamais inspire via un personnage ayant existe.

La question en morale

Dans l’?uvre de Madame de Lafayette, la question de la morale est pregnante. Ca s’explique deja par l’epoque. Au XVIIe siecle, la litterature reste sujette a J’ai censure. Les auteurs doivent respecter des m?urs. Notre bienseance doit etre defendue. Correctement que le genre romanesque ne soit gui?re sujet a des codes et des regles, il se devra de se conformer a Notre morale.

Mes heroines de Madame de Lafayette, dont la princesse de Montpensier, paraissent confrontees a la morale. Notre princesse de Montpensier reste mariee au prince de Montpensier mais tombe amoureuse du duc de Guise. Elle ne pourra tromper son mari et devra lutter contre sa passion, ce qui cree beaucoup de souffrance.

Mes questions de morale paraissent fort en vogue au XVIIe siecle, discutees dans les salons. L’art d’une conversation est alors a son apogee. Le sujet de l’amour ainsi que la morale est la plus problematique : comment doit-on se comporter en agence, le respect des bonnes m?urs doit-il triompher sur la passion amoureuse ?

L’ideal de vertu

Madame de Lafayette developpe l’idee d’un ideal de vertu dans son ?uvre. Notre princesse de Cleves reste le heroine la plus pure, la plus morale, celle qui lutte jusqu’au bout contre des passions de l’ame. Notre princesse de Montpensier est presentee comme une jeune femme ideale, pleine de grandes qualites. Outre la beaute, elle possede de l’esprit et la grandeur de sa naissance. A quelques reprises dans la nouvelle, elle realise que ses actions et sentiments seront contraires a sa vertu et tente d’agir concernant le mieux.

Notre vertu reste intrinsequement liee au sens du devoir. Notre princesse de Montpensier obeit a ses parents qui la forcent a epouser 1 homme qu’elle n’aime gui?re, elle obeit a son rang en repoussant froidement Chabannes qui n’est aucun la aussi noblesse qu’elle, enfin elle lutte contre sa passion pour le duc de Guise Afin de ne point perdre le honneur et entacher son mariage. Toutefois, cette lutte est vouee a l’echec, la jeune cherie finit avec recevoir J’ai confession d’amour du duc, lui avouer ses sentiments, le voir seul et meme le recevoir dans sa chambre.


Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *